30
Mars
2016
|
00:00
Europe/Amsterdam

Les faux pas culturels ne sont pas sans conséquences dans le monde des affaires

Booking.com dévoile une étude sur les gaffes culturelles et leur impact dans le monde des affaires

Dans le monde des affaires, faire bonne impression lors du premier rendez-vous est crucial. Booking.com dévoile aujourd’hui une étude qui révèle qu’une mauvaise connaissance des règles de savoir-vivre dans l’univers professionnel a des conséquences sur la réputation des entreprises. En effet, 62 % des voyageurs d’affaires confirment que ces impairs culturels ont un impact sur les résultats de leur entreprise.

Booking.com, le leader mondial de la réservation d’hébergements en ligne qui propose aux voyageurs d’affaires le plus grand choix d’hébergements, a interrogé plus de 4 500 voyageurs d’affaires dans 8 pays au sujet des règles locales en entreprise. Selon cette étude, presqu’un tiers (32 %) des voyageurs d’affaires reconnaissent avoir commis un faux pas culturel lors de leurs séjours à l’étranger dans le cadre du travail et que la moitié (49 %) craignent d’offenser un client ou un collègue sans s’en apercevoir. Près de la moitié (45 %) des voyageurs d’affaires ont été témoins de ce type d’erreur commise par un collègue ou un partenaire d’affaires originaire d’un autre pays.

On ne plaisante pas avec les conventions locales

Les voyageurs d’affaires sont tout à fait conscients qu’il est important de savoir comment se comporter avec leurs interlocuteurs étrangers : 83 % d’entre eux considèrent qu’il est nécessaire de connaître les normes culturelles du pays dans lequel on se rend pour des raisons professionnelles. Trois voyageurs d’affaires sur quatre (73 %) avouent se renseigner sur les us et coutumes du pays concerné afin de savoir quelle attitude adopter dans un contexte professionnel, bien que cela ne leur évite pas pour autant de commettre des faux pas.

Alors que la moitié des voyageurs d’affaires ont peur d’offenser un client ou un collègue sans s’en rendre compte, les voyageurs d’affaires espagnols sont les plus inquiets (62 %), à l’inverse des Japonais (30 %).

Les dîners d’affaires et les conversations informelles : des points sensibles  

Si les repas sont avant tout un plaisir pour beaucoup, le simple fait de devoir passer à table avec des collègues ou des partenaires d’affaires peut être source d’inquiétude pour de nombreux voyageurs d’affaires. En matière d’habitudes alimentaires, il est très facile d’offenser des personnes de cultures différentes. Un quart des personnes interrogées sont préoccupées à l’idée de manger avec des personnes qu’elles ne connaissent pas très bien ou d’aller dans des restaurants dont la carte risque de ne pas être compatible avec leur régime alimentaire. Un tiers d’entre eux craignent qu’on leur serve trop d’alcool (30 %) et presque autant (32 %) sont anxieux à l’idée de devoir bavarder avec des partenaires d’affaires qu’ils connaissent mal.

Penser à éteindre son téléphone

Lorsque l’on demande aux voyageurs d’affaires quelle est la pire maladresse culturelle en entreprise, presque la moitié d’entre eux (46 %) répondent qu’utiliser son téléphone portable pendant une réunion constitue le pire impair. Plus de la moitié des voyageurs d’affaires britanniques (57 %) et américains (55 %) affirment qu’il n’est pas envisageable d’utiliser son téléphone dans ces circonstances, tandis que les hommes d’affaires japonais sont moins gênés par cette pratique (30 %).

À trop utiliser les ordinateurs et appareils mobiles, on en finit par en oublier comment saluer son interlocuteur de façon appropriée. Selon 43 % des voyageurs d’affaires, le fait de ne pas saluer correctement un associé constitue l’une des erreurs les plus graves. Par rapport aux voyageurs d’affaires d’autres pays, les Japonais sont les plus nombreux à partager cet avis : 3 personnes sur 5 (61 %) considèrent ce faux pas comme le plus grave. La moitié des voyageurs d’affaires chinois (51 %) ont répondu que le fait de parler trop fort était l’impair culturel le plus grave dans leur pays.

Mille et une façons de s’excuser

Comment réagiriez-vous si vous aviez inconsciemment (ou consciemment) offensé un associé étranger ? Sept voyageurs d’affaires japonais sur dix (69 %) suggèrent de régler le problème tout de suite en s’excusant, contre seulement 37 % des Italiens. Un quart des voyageurs d’affaires italiens (26 %) affirment qu’ils essaieraient d’avoir recours à l’humour pour dédramatiser la situation ; c’est la proportion la plus élevée parmi toutes les nationalités interrogées.

Ripsy Bandourian, Directeur du développement produit de Booking.com Business, ajoute : « Découvrir des cultures différentes fait partie des choses que les voyageurs d’affaires apprécient le plus. Cependant, pour être performant dans une économie mondialisée, il faut être capable de s’adapter à toutes les situations. Les gestes et attitudes les plus anodins dans un pays peuvent être considérés comme déplacés dans un autre et même empêcher de faire affaire ! Booking.com innove en permanence pour faciliter la vie des voyageurs d’affaires. Une réservation sur cinq effectuée sur notre site concerne un séjour d’affaires et des milliers d’entreprises utilisent déjà notre outil dédié. C’est pour ces raisons que nous lançons la campagne « Business étiquette », dont l’objectif est de proposer une série de ressources et conseils d’experts pour aider les professionnels à mieux comprendre le monde à la fois complexe et passionnant des voyages d’affaires. »

A propos de l’étude « Business étiquette »

Cette étude indépendante a été réalisée par Booking.com auprès de 4 555 hommes et femmes entre 18 et 65 ans ayant effectué au moins 4 voyages d’affaires à l’étranger l’année dernière, dans les pays suivants : États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Espagne, Japon, Chine et Italie. L’étude a été menée entre le 29 janvier et le 11 février 2016.