Paris,
24
Mai
2016
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00:00
Europe/Amsterdam

Booking.com publie son étude 2016 sur le tourisme durable

Camping, protection de la faune et la flore et bénévolat : un rapport de Booking.com révèle comment les voyageurs perçoivent le tourisme durable

PARIS, le 24 mai 2016 – Booking.com, leader mondial des réservations d’hébergements en ligne, dévoile les conclusions tirées de son rapport international Sustainable Travel Report[i] , permettant ainsi de comprendre ce que les clients entendent par « tourisme durable », comment ils perçoivent l’hébergement respectueux de l’environnement et ce que l’avenir réserve aux voyageurs éco-responsables.

Que signifie la notion d’« éco-responsable » ?

La compensation de carbone permise par les compagnies aériennes constitue un mode de voyage durable pour 32 % des personnes interrogées, alors que 22 % d’entre elles estiment que pour qu’un séjour soit écolo, il leur faut séjourner dans un environnement naturel tel qu’une réserve naturelle ou un parc national. De plus, 16 % considèrent que le camping est une forme de séjour éco-responsable alors que seulement un peu plus d’une personne sur dix (14 %) estime qu’il faudrait à cet effet se rendre dans un endroit où l’on peut observer avec la faune et la flore locales. Outre la nature, des activités solidaires sont également perçues comme « durables », à savoir l’achat de produits locaux comestibles ou faits main (35 %), le bénévolat pour aider les communautés locales (14 %) et les séjours au cœur d’une communauté locale afin de découvrir leur culture (12 %).

Le scepticisme envers les séjours éco-responsables

 Selon Gillian Tans, CEO de Booking.com, « un établissement vert, ce n’est pas des ampoules basse consommation, des limiteurs de pression d’eau et des ventilateurs à la place de la climatisation. Les clients ne se rendent peut-être pas compte que lorsqu’ils dorment dans des draps en coton bio, qu’ils se douchent avec une eau chauffée grâce aux énergies produites par l’hôtel lui-même, leur séjour est écolo ; ou que lorsqu’ils mangent un repas préparé à partir d’ingrédients se trouvant à moins de 30 km de l’établissement, ils deviennent des voyageurs éco-responsables qui soutiennent l’économie locale ». Ainsi, selon les recherches [2] menées par Booking.com, plus d’un quart (26 %) des établissements interrogés ont confirmé qu’ils avaient mis en place des mesures pour protéger l’environnement et près d’un cinquième (19 %) soutiennent les actions initiées par leur collectivité locale. Pour les établissements plus grands (36 chambres minimum), ces chiffres sont respectivement d’un tiers (33 %) et de près d’un quart (24 %). Plus de la moitié des établissements (51 %) se sont mis au vert et respectent officiellement les critères d’organisations reconnues comme le Conseil mondial du tourisme durable. Gillian Tans poursuit : « Le tourisme durable se doit d’être transparent et accessible à tous afin que chaque voyageur puisse choisir son hébergement et sa destination de façon éclairée. Les recherches que nous réalisons sur les hébergements que nous proposons et les discussions que nous menons avec eux nous ont permis de découvrir que beaucoup se sont engagés dans une démarche de développement durable. Nous aimerions réellement pouvoir partager les efforts déployés par nos partenaires avec les voyageurs qui utilisent Booking.com.» Les résultats sont éloquents : le soutien au tourisme durable n’en est encore qu’à ses balbutiements. Ainsi, seuls 5 % des sondés estiment que voyager de façon éco-responsable est facile. Cependant, lorsqu’il s’agit de trouver une solution à ce problème, on assiste à une forte convergence d’idées. Les deux principales sont d’ordre économique : accorder des réductions d’impôt aux voyageurs écolo (41 % des personnes interrogées y sont favorables) et attribuer une certification internationale aux hébergements durables (41 %). Même si aucun de ces projets ne fait l’unanimité, les sites de réservation d’hébergements en ligne ont vocation à jouer un rôle prépondérant, puisque 38 % des sondés s’attendent à plus de clarté de leur part pour pouvoir mieux identifier et comparer les logements et les transports respectueux de l’environnement.

Vers un futur plus vert ?

 Face à cet engouement croissant pour le tourisme durable, Booking.com réfléchit à la façon dont sa plateforme de recherche par passions pourrait évoluer et proposer des centres d’intérêt qui feraient écho à cette tendance. Le site souhaite également repenser sa recherche par destination afin que les utilisateurs puissent facilement trouver le meilleur endroit où pratiquer un tourisme éco-responsable. « C’est très encourageant de voir que les touristes sont toujours plus nombreux à vouloir voyager en respectant l’environnement. Cette tendance à privilégier les hébergements durables nous incite à trouver des solutions pour aider les voyageurs préoccupés par des problématiques liées à l'environnement à voyager responsable, sur la base de 26 millions de recommandations faites par les utilisateurs de Booking.com », conclut Gillan Tans.

[i] Les données ont été collectées dans 10 marchés, auprès de 1 000 personnes interrogées dans chaque marché. Les sondés devaient être âgés d’au moins 18 ans, avoir voyagé au moins une fois en 2015 et avoir prévu au moins un voyage pour 2016. Ils devaient tous au moins faire partie de ceux qui prennent des décisions lors de la planification de la majorité de leurs voyages. Les données ont été collectées en mars 2016 par Booking.com, avec l’aide d’un fournisseur de panel international.

[i][i] Recherches menées par Booking.com en janvier et février 2016 dans 20 pays et auprès de 5 761 partenaires.