30
Mars
2016
|
00:00
Europe/Amsterdam

Booking.com révèle les principaux facteurs de stress lors des voyages d’affaires

Un voyageur d’affaires sur quatre est stressé lors de ses déplacements. Un sur dix dispose de moins de 5 heures de temps personnel par jour, sommeil inclus.

Les voyages d’affaires présentent de nombreux avantages et opportunités, comme découvrir de nouvelles destinations, faire l’expérience de différentes cultures et même la possibilité de prolonger son séjour avec des vacances sur place. Mais l’étude internationale rendue aujourd’hui publique par Booking.com dévoile que les voyageurs d’affaires sont également sujets à de nombreuses situations stressantes qui entraînent mal-être et anxiété. 

Leader mondial de la réservation d’hébergements en ligne proposant aux voyageurs d’affaires le plus grand choix d’établissements, Booking.com a interrogé plus de 4 500 voyageurs d’affaires dans 8 pays. Les résultats démontrent que, bien qu’un tiers des sondés (38 %) soient satisfaits de voyager pour le travail, 93 % de ceux qui partent à l’étranger sont stressés à un moment de leur voyage, principalement pour des raisons logistiques. Planifier le voyage, réserver l’hébergement, organiser le transport, gérer les dépenses et les reçus, trouver son itinéraire sur place : tout cela associé au manque de sommeil épuise les voyageurs d’affaires, avant même que leurs réunions importantes et leur travail sur place n’aient commencé.

PRINCIPAUX FACTEURS DE STRESS LORS DES VOYAGES D'AFFAIRES

  • Manquer son vol/train: 36%
  • Barrière de la langue: 26%
  • Perdre ses bagages: 25%
  • Perdre ses documents importants (passeport, présentation...): 24%
  • Annulation de réunions: 21%
  • Environnement inconnu: 20%
  • Différences/normes culturelles: 17%
  • Problèmes informatiques/appareils ne fonctionnant pas: 16%
  • Perdre un appareil de la société (ordinateur portable, téléphone...): 15%
  • Rencontrer ou faire des présentations devant des gens pour la première fois: 15%
  • Se déplacer dans la ville:15%

LES AÉROPORTS, UNE SOURCE DE CONTRARIÉTÉ 

De nombreux vacanciers sont souvent impatients à l’idée de passer du temps à l’aéroport, de faire du shopping duty-free ou de trinquer pour célébrer le début des vacances. Mais pour les voyageurs d’affaires partant à l’étranger, les aéroports sont pourtant l’une des principales sources de stress. En haut de la liste de leurs contrariétés, on retrouve les retards et les annulations, qui préoccupent la moitié d’entre eux (47 %). Le décalage horaire (35 %) et les files d’attente pour les contrôles de sécurité (34 %) occupent sans surprise la suite du classement international. Les voyageurs d’affaires allemands sont ceux qui se plaignent le plus des files d’attente pour les contrôles (42 %) alors que les Chinois se montrent plus compréhensifs quant à leur nécessité. En effet, seul 1 sur 5 (20 %) l’a désigné comme l’élément qu’il aimait le moins lors d’un déplacement professionnel international.

DE NOUVELLES INQUIÉTUDES UNE FOIS SUR PLACE 

Si arriver dans un pays étranger est souvent un grand moment pour les vacanciers, les choses sont parfois très différentes pour les voyageurs d’affaires. L’étude rapporte que leurs ennuis ne s’arrêtent pas à l’aéroport : 1 sondé sur 4 (26 %) est inquiet de la barrière de la langue et 1 sur 5 est mal à l’aise à l’idée de se trouver dans un environnement inconnu (20 %) ou appréhende les différences culturelles (17 %). Les voyageurs japonais sont les plus inquiets de la barrière de la langue, la moitié d’entre eux (45 %) ayant déclaré que c’était un vecteur de stress. Les voyageurs d’affaires chinois sont plus inquiets que les autres nationalités en ce qui concerne les différences culturelles du pays visité (37 %). 

VOYAGER SEUL 

Si les voyages d’affaires sont, certes, souvent palpitants, ils sont également source de solitude. De nombreuses personnes sondées (34 %) déclarent que leur famille, leurs amis et leur vie quotidienne leur manquent. Plus d’un tiers des voyageurs américains (38 %) ont affirmé que ce qu’ils aimaient le moins lors de déplacements professionnels à l’étranger était d’être loin de leur famille, amis ou conjoint. Un voyageur d’affaires sur dix (12 %) passe moins de 5 heures par jour dans son hébergement. En moyenne, il dispose de 8,9 heures de temps personnel par jour (sommeil inclus) lorsqu’il voyage à l’étranger. C’est peut-être pour cette raison que de nombreux voyageurs d’affaires sont disposés à partager un hébergement avec un collègue lors d’un déplacement. Un sur trois (33 %) déclare être prêt à partager un hébergement avec un collègue s’ils sont également amis. Les voyageurs chinois sont les plus ouverts à cette pratique, 8 % seulement affirmant que cela serait inacceptable. Les voyageurs japonais, eux, sont les plus réfractaires : plus de la moitié (57 %) pense que cela serait totalement inacceptable. Ripsy Bandourian, Directrice du Développement de Booking.com Business, explique : « Les voyages d’affaires présentent énormément de points positifs, comme découvrir de nouvelles cultures, élargir ses horizons ou rencontrer des collègues en personne, mais l’aspect logistique peut devenir un poids pour les voyageurs. Les retards et les files d’attente à l’aéroport, l’hébergement sur place, le manque de temps personnel et quitter son confort quotidien peuvent ajouter une dose de stress inutile au voyage. Booking.com Business peut aider à atténuer certains facteurs de stress grâce à son processus facilité de réservation d’hébergements mettant l’accent sur les équipements nécessaires aux voyageurs d’affaires, comme une connexion Wi-Fi gratuite, un petit-déjeuner de qualité ou une salle de réunion. Ils pourront ainsi se rappeler de leur voyage pour les bonnes raisons. »  

 

A propos de l’étude « Business Etiquette »Cette étude indépendante a été réalisée pour Booking.com auprès de 4 555 personnes entre 18 et 65 ans, ayant effectué au moins 4 voyages d’affaires à l’étranger l’année dernière. L’étude a été menée entre le 29 janvier et le 11 février 2016 aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Espagne, au Japon, en Chine et en Italie.